Une vague de réclamations, souvent mal comprises
WENN Rights International, agence spécialisée dans les contenus liés à l’actualité et au divertissement, s’appuie désormais sur Copytrack, une société technologique allemande, pour identifier et poursuivre les usages non autorisés de ses images.
De nombreux professionnels — éditeurs, influenceurs, institutions, médias ou associations — reçoivent ainsi des courriels ou courriers de mise en demeure, leur reprochant d’avoir diffusé une image protégée sans licence.
Notre cabinet est régulièrement sollicité pour répondre à ce type de demande. Nous connaissons les mécanismes mis en œuvre, les failles juridiques des réclamations, et les leviers de défense efficaces à activer.
WENN Rights : un gestionnaire de droits focalisé sur l’image de célébrités
Historiquement connue comme une agence photo spécialisée dans le divertissement, WENN (World Entertainment News Network) a fait évoluer son activité vers la gestion active des droits photographiques.
Son catalogue comprend :
- des clichés de tapis rouge,
- des portraits de célébrités,
- des images de concerts, d’événements ou de tournages.
Elle licencie ces contenus à la presse, mais traque également les utilisations non autorisées, même anciennes ou isolées. Pour ce faire, elle mandate Copytrack, qui agit en son nom pour recouvrer des indemnités.
Copytrack : automatisation des demandes, standardisation des sommes
Copytrack détecte automatiquement les images utilisées sur le web sans trace de licence, via des technologies de reconnaissance d’images. Lorsqu’une correspondance est détectée avec une image de WENN, un processus de réclamation s’enclenche :
- courriel ou courrier de mise en demeure,
- identification de l’image et du site où elle est publiée,
- montant forfaitaire réclamé, souvent accompagné de frais ou de pénalités,
- menace de poursuites si la régularisation n’intervient pas rapidement.
Ce système est largement automatisé, et ne tient pas toujours compte de la réalité juridique (usage personnel, image fournie par un tiers, absence de préjudice réel…).
Notre analyse juridique : un préalable indispensable
Avant toute réponse, nous procédons à une revue complète du dossier, en vérifiant notamment :
- l’existence réelle et valide du mandat entre WENN et Copytrack,
- la titularité des droits sur l’image concernée,
- les circonstances de publication (intermédiaire, partenaire, plateforme externe…),
- la finalité de l’usage (éditorial, promotionnel, personnel, associatif),
- la cohérence du montant réclamé avec la réalité économique du cas.
Dans de nombreux dossiers, cette analyse nous permet de contester intégralement la demande, ou de négocier une issue beaucoup plus raisonnable.
Une attention particulière pour les éditeurs, blogs, collectivités, indépendants
Les images issues du catalogue de WENN circulent largement en ligne :
- via les moteurs de recherche,
- les réseaux sociaux,
- les bases de données tierces ou agrégateurs de presse.
Les utilisateurs finaux ne sont pas toujours conscients du statut juridique de ces images, ce qui rend les réclamations de Copytrack d’autant plus déroutantes.
Ces demandes visent parfois des structures modestes ou non commerciales, qui se retrouvent sous pression pour régulariser un usage dont elles ne maîtrisent ni l’origine ni le statut.
Notre accompagnement : contester, encadrer, résoudre
Dans ce contexte, notre cabinet met en place une stratégie juridique sur mesure :
- réponse argumentée aux demandes injustifiées,
- exigence de preuves documentées (mandat, droit d’auteur, origine, valorisation),
- remise en cause des éléments économiques invoqués (visibilité, durée, préjudice),
- négociation d’un accord équitable en cas d’usage irrégulier établi.
Notre objectif est clair : protéger nos clients d’une pression injustifiée, éviter les paiements hâtifs, et rétablir un équilibre juridique dans la discussion.
Conclusion : ne cédez pas à la pression d’une demande Copytrack sans vérification
Les réclamations adressées par Copytrack pour le compte de WENN Rights peuvent sembler officielles, urgentes, et intimidantes. Mais elles méritent toujours une analyse rigoureuse, avant toute prise de position.
Ne répondez pas seul, ne payez rien sans conseil : un accompagnement juridique solide permet souvent de faire baisser la pression, de réduire ou d’annuler la demande, et de reprendre le contrôle du dossier en toute sécurité.